N’y allez pas

 

Ces quatre nouvelles nous plongent au cœur des atmosphères les plus sombres, dans ces contrées profondes, situées hors du temps et guettées par l’oubli. Là-bas aussi, les situations peuvent dégénérer et déboucher sur les plus tragiques issues.

Voici un bois perdu au fond de sa combe, où les oiseaux ne chantent pas, où les plantes ont renoncé à pousser. N’y allez pas ! Sinon à vos risques et périls. Mais résister à la tentation est parfois bien difficile…

Une bourgade isolée, des chiens errants revenus à l’état sauvage, des enfants qui disparaissent : dans La Meute, tout se conjugue pour qu’éclatent les drames les plus noirs.

Les Mauvaises rencontres naissent aussi lorsque deux désaxés entrent en relation de manière fortuite… À moins qu’ils n’aient été attirés l’un par l’autre par un méchant tour du destin.

Sur les hauts plateaux déserts des Cévennes, la loi et l’ordre n’ont pas vraiment d’emprise. Dans leur isolement, les êtres voudraient connaître une existence paisible, mais la folie se tient en embuscade. Et tout échappe à l’entendement ordinaire. Le décor s’assombrit jour après jour. Et bientôt, on assiste, médusé, au spectacle de La Mort qui danse, furieusement, avant d’aller faucher des vies innocentes.

Bruno Favrit est l’auteur de nombreuses nouvelles, genre dans lequel il excelle. Il a publié au Lys Noir un volume de la série Le Hussard.

12,00 

La presse en parle

Des bijoux noirs et vénéneux. Nous sommes aux limites du fantastique, ou même du gore, dans une France profonde peuplée seulement de chiens redevenus des loups, et de psychopathes rôdant dans les sous-bois. Je comparerais un peu ces nouvelles à certaines d’Edgar Poe ou de Conan Doyle. Ce n’est pas un mince compliment !
(Francis Bergeron, Présent)

 

Que ce soient par des combes obscures et boisées ou via les hauts plateaux schisteux cévenoles, la Nature déployée par Bruno Favrit dans ses récits se pare d’atours aux allures de menaces ancestrale à la sauvagerie sous-jacente. Nous sommes ici en terres reculées de mystères et de non-dits, de personnages ambivalents qui se heurtent au travers de trajectoires funestes, comme soumis aux aléas d’un destin tout droit hérité des anciennes tragédies. Les solitudes s’accumulent sans s’additionner, des tranches de vie sont entraperçues tandis que l’auteur a choisi de nouer ses intrigues d’une plume précise et volontairement classique, intemporelle, sans chercher à les solutionner. Quatre nouvelles noires loin des codes du suspense ou du roman à énigmes, offrant au lecteur un voyage tout en sombre rusticité, bercé par la monotonie trompeuse d’une campagne nourrie de ses propres légendes et en proie à de brusques déchaînements de violence vite réduits à l’écho d’un orage d’été.

(Pierric Guittaut, Réfléchir&Agir)

 

Morts mystérieuses, vieilles pierres, vallées enclavées, forêts ténébreuses, on s’y régale !
(Patrick Wagner, Livr’Arbitres)
Poids 248 g