Les Volontaires (en réimpression)

En 1941, tandis que l’Armée allemande se précipitait vers Moscou, les dirigeants des partis politiques parisiens fondaient la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Plus de 10 000 hommes se présentèrent. Ils venaient de toutes les classes de la société française de l’époque et pour les motifs les plus divers. 3 000 environ furent jugés aptes à combattre la Russie aux côtés des Allemands. Parmi eux on trouvait des licenciés ès lettres, des ingénieurs, de faux princes et de vrais marquis, des clochards et des héros de la guerre 1914-1918, d’anciens combattants des Brigades internationales et des partisans de Franco, des acrobates motocyclistes, de vrais curés et de faux évêques.

C’est cette croisade contre le bolchevisme, sous des températures hautement négatives, que nous conte ici Saint-Loup. Revivez cette page héroïque de notre histoire, au milieu des isbas, des forêts et des partisans. Vous y croiserez l’écrivain Jean Fontenoy, Jacques Doriot, Mgr Mayol de Lupé, prélat botté et casqué, et, bien sûr, Le Fauconnier, probable double romanesque de l’auteur, soldat politique de l’Europe raciale et païenne.

 

Marc Augier, dit Saint-Loup (1908-1990), a laissé une œuvre foisonnante qui résonne encore formidablement aujourd’hui. Les Volontaires sont le premier tome d’une trilogie consacrée aux soldats français du Reich européen.

La presse en parle

Dans un récit très dense, Saint-Loup retrace les quatre années d’un engagement aux incidences multiples. Il n’occulte rien des querelles politiques qui déchirent les premiers volontaires de la LVF ni des scrupules qui touchent une parti significative d’entre eux lorsqu’il s’agit de revêtir l’uniforme feldgrau pour aller combattre les partisans russes sur le front de l’Est pendant l’hiver 1941. L’auteur décrit alors une troupe hantée par le souvenir de la Grande Armée napoléonienne dans laquelle elle s’imagine inscrire ses pas. (…) Saint-Loup alterne, dans un style imagé, les descriptions poétiques de la taïga – l’immensité de la Russie, ses forêts profondes, ses villages aux isbas alignées sont autant de pièges qui n’excluent pas des amours passagères – au langage abrupt de la troupe.

Jean de Lothier, Livr’Arbitres

Poids 900 g