Docteur Geikil & Mister Hussard

Julien Ardant jubile. Ce matin, il prend enfin le temps de sortir Arletty, sa rutilante Facel-Vega HK500 délaissée depuis des mois. Lunettes de soleil chaussées, gants de cuir tabac enfilés, le voilà qui quitte la capitale, étouffante et effarante d’absurdités cumulées.
Las, une sortie de route vient ternir cette belle journée, et notre Hussard se réveille groggy à l’hôpital où on lui apprend qu’il a été opéré et que sa rate n’est plus qu’un lointain souvenir. Durant sa convalescence, le Hussard se lie avec un métis de treize ans, Issa, avec lequel il joue aux échecs. Mais un beau matin, la chambre d’Issa est vide et le Hussard apprend que son jeune ami est mort. Très surpris, et bientôt épaulé par les fidèles Lansquenet et Alice, le Hussard va découvrir que cette mort était tout sauf nette…

Né en 1974, Pierric Guittaut a déjà publié cinq romans policiers (dont deux dans la Série Noire chez Gallimard) et une enquête historique sur la Bête du Gévaudan.

12,00 

La presse en parle

Pierric Guittaut, lui, se situe dans la veine classique de l’époque du grand Fleuve noir, celui de Gourdon pour les couvertures, avec Di Caro à la grosse caisse, et, par exemple, le prolifique Peter Randa au stylo.
(Francis Bergeron, Présent)

Cela se lit comme on regarderait un polar des années 70, où l’on savait encore où placer la caméra, en l’occurrence la plume et le style.
(Arnaud Bordes, Réfléchir&Agir)

Au-delà de la trame policière, simple et efficace, l’auteur nous plonge un peu plus dans la psychologie d’un héros plus fragile et torturé qu’il n’aimerait le laisser paraître. (…) Car le Hussard n’est pas un super-héros aussi lisse qu’un personnage de Marvel, c’est un homme de chair et de sang, rugueux de plaies et de bosses, qui cherche à donner du sens à sa vie blessée. une nouvelle fois, le pari de la série est réussi, ce nouvel opus offrant aux lecteurs un divertissement aussi plaisant qu’intelligent.
(Xavier Eman, Livr’Arbitres)

Poids 196 g