La République du Mont-Blanc

Les Alpes françaises sont défigurées par le béton des promoteurs et des multinationales du tourisme, attirés par l’« or blanc ». Elles organisent aussi la venue d’Africains et de Maghrébins, main d’œuvre à bon marché, qui entraine un changement de population et l’apparition de mosquées dans les villes de Chamonix ou d’Annecy.

Ulcérés par cette évolution dangereuse et mercantile, plusieurs centaines de Savoyards, décident de former une république réunissant la Savoie, le Val d’Aoste et le Valais, autour du Mont-Blanc, centre géographique, ethnique et culturel. Les méthodes employées pour obtenir l’indépen­dance (commandos, plasticages, attentats) ne sont pas du goût des pouvoirs publics qui contraignent peu à peu les Républicains du Mont-Blanc à se réfugier au-dessus de la « frontière altimétrique » (3500 mètres).

Désormais s’organise la lutte pour la survie dans des conditions de dénuement presque total que beaucoup ne supporteront pas. Certains abandonneront les villages d’igloos pour redescendre dans les vallées ; de nombreux autres périront. Les descendants de ces séparatistes sauront-ils s’adapter aux rudes nécessités de la vie en haute montagne ? Pourront-ils survivre et préserver leur indépendance tandis que, dans les plaines, se poursuit le mélange des peuples et des cultures ?

 

 

Marc Augier, dit Saint-Loup (1908-1990), a laissé une œuvre foisonnante qui résonne encore formidablement aujourd’hui. La République du Mont-Blanc s’inscrit dans son Cycle des Patries charnelles (avec notamment Nouveaux Cathares pour Montségur, lui aussi réédité chez Auda Isarn).

 

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