L’Affaire de Galloure

Galloure, 4782 habitants, chef-lieu de canton, département du Cher, vieille église du XIIIe siècle, ruines du château médiéval de Oullat… Le dimanche 17 mai 1937, vers 11h30, le calme de la paisible bourgade est troublé de la manière la plus inhabituelle par la découverte du cadavre de M. Rablut, voyageur de commerce, retiré des affaires après fortune faite, âgé de soixante et un ans, gisant sur le parquet de sa chambre devant son armoire ouverte, le crâne fracassé. Les inspecteurs Tourillon et Dupont sont dépêchés sur place pour trouver l’assassin.

Un roman ancré dans la France rurale des années 1930, aux petits secrets simenoniens inavouables.

Pierre Monnier (1911-2006) fut l’ami et l’éditeur de Louis-Ferdinand Céline (aux éditions Chambriand). Il est aussi l’auteur de Ferdinand furieux, d’A l’ombre des grandes têtes molles, et d’essais sur Arletty ou Jean-Marie Le Pen.

Une réussite !
(Thierry Bouclier, Présent)

Un polar digne de ce nom est celui qui tient son lecteur en haleine jusqu’à la dernière page. A ce titre, L’Affaire de Galloure est une réussite.
(Marc Laudelout, Le Bulletin Célinien)

Pierre Monnier, qui nous a quittés en 2006, était un ami fidèle de Céline, auteur notamment de A l’ombre des grandes têtes molles. (…) Les éditions Auda Isarn ont eu raison de rééditer, dans leur collection « Le Lys noir », un polar écrit par Pierre Monnier avant-guerre. Nous ne sommes pas là en Auvergne mais dans un paisible bourg du Cher. Quand on y découvre le cadavre du riche M. Rablut, le crâne fracassé, les inspecteurs Tourillon et Dupont sont chargés de mettre le mystère K.O. L’éditeur, qui n’a peur de rien, écrit que ce roman évoque « les petits secrets simoniens inavouables de la France des années trente ». Pourquoi pas ? Mais on flirte plutôt avec Clochemerle et La Jument verte. Mais comme l’inspecteur Dupont se voit comme un adepte de Conan Doyle et de Simenon, salut, Sherlock, salut, Jules !
(Alain Sanders, Présent)