Le Hussard fonce dans le tas

On ne fait jamais appel en vain à Julien Ardant, alias le Hussard, libraire à ses heures dans le deuxième arrondissement de Paris et justicier plus souvent qu’à son tour. Mais quand, en plus, c’est une belle jeune femme rousse qui sollicite ses services, il n’hésite pas une seconde ! Avec son partenaire Léopold von Kluge, dit Léo, dit le Lansquenet, il s’embarque dans une aventure où il y a surtout des coups à prendre. Car les nuisibles qu’ils croisent sur sa route ne font pas dans la dentelle. Ils s’appellent Omar, Rachid, Ali et les autres… Des méchants très méchants qui surfent entre l’instrumentalisation de migrants, le trafic de drogue et la mise en place en Europe d’agents dormants de Daech. Ce qui fait beaucoup pour un seul homme, mais pas vraiment seul somme toute. De Paris à Barcelonnette en passant par Mantes-la-Jolie et les villages fantômes de la vallée de l’Ubaye, Julien Ardant fonce dans le tas ! Pour le Hussard, les principes sont les principes comme disait Kipling. Dussent les rues en ruisseler de sang…

Écrivain, grand reporter, journaliste, Alain Sanders est un spécialiste des États-Unis en général et de la guerre de Sécession en particulier. Toujours en quête de la mémoire – toujours vivante – de l’Amérique française, il a publié de nombreux livres sur le sujet. Directeur de la collection Xénophon aux éditions de l’Atelier Fol’Fer, il est très attentif à la sauvegarde mémorielle de nos combats en Indochine et pour l’Algérie française.

 

12,00 

La presse en parle

Alain Sanders est à la barre, avec le talent et la liberté de ton qu’on lui connaît, et on ne s’ennuie pas une seconde. Une réussite !
(Bruno Favrit, Réfléchir&Agir)

Ce que nous avons particulièrement apprécié dans Le Hussard fonce dans le tas, c’est qu’il s’agit d’un polar enraciné. L’action se passe pour une bonne part dans le IIe arrondissement de Paris. Un quartier qu’Alain connaît comme sa poche. (…) Sanders se situe sur le même terrain que Léo Malet avec son héros, le « détective de choc » Nestor Burma, « l’homme qui met le mystère KO ». L’auteur de la série Les Nouveaux Mystères de Paris choisira pour le IIe arrondissement le titre parlant de Des kilomètres de linceul (1955). Autre rapprochement : Burma comme le Hussard sont loin d’être insensibles au charme féminin.
(Philippe Vilgier, Présent)

Alain Sanders nous mitonne un petit polar, sorte de road movie à la française, qui vous tiendra bien éveillé pendant un Paris-Limoges, par exemple, quand la SNCF n’est pas en grève ! Jolies filles et castagne sont au menu, avec des dialogues qu’un Audiard n’aurait pas réfutés. Et quand on connait un peu l’auteur, on devine que ses personnages évoluent dans des lieux, des décors, où il a ses habitudes. Les descriptions n’en sont que plus précises. En fait, ce bouquin, c’est un… film !
(Jean-Claude Rollinat, Synthèse Nationale)

Poids 210 g