Le Triangle qui tue

Le commissaire Lortal reçoit un appel anonyme lui signalant que, ce soir dans Paris, il y aura un triple crime. Commence ainsi une série de meurtres signés par un triangle d’étamine rouge déposé, à chaque fois, près du cadavre des victimes. Voilà le maigre indice que la Police a pour relier ces meurtres qui affolent Paris par leur écho dans la presse.

Avec Le Triangle qui tue, Rudy Cantel signe l’un des tout meilleurs polars de la collection Rouge-Gorge qui publia, sous l’Occupation (précisément de 1942 à 1944), quatorze romans antimaçonniques et anti-anglais.

 

 

Ancien marin et journaliste à L’Illustration et à La Gerbe (le journal d’Alphonse de Chateaubriant), Rudy Cantel a publié plusieurs livres sur ses souvenirs de marin (De babord à tribord) et son témoignage sur le sabordage de la flotte française par les Anglais à Mers el-Kébir où il était présent (L’Attentat de Mers el-Kébir).

12,00 

La presse en parle

Les années d’Occupation avaient offert un court créneau pendant lequel il fut possible de mettre en cause les loges maçonniques, pourtant exemptes, comme chacun sait de quelque crime ou malversation que ce soit… Le roman est court, il se lit facilement, et il offre donc ce double plaisir d’être un bon petit polar, et qui plus un polar d’un parfait non-conformisme. Certes le style est celui de l’époque, certes la police scientifique n’est pas véritablement au centre de l’intrigue. Mais ce polar est pour le moins une petite madeleine de Proust à déguster lentement pour en apprécier toute la saveur.
(Francis Bergeron, Le Nouveau Présent)

Poids 140 g