Les 4 Justiciers

L’inspecteur Falmouth écoute sonner au loin la cloche de Big Ben. En même temps, il regarde fixement la porte derrière laquelle un homme, un ministre, risque sa vie. Pourtant toutes les précautions ont été prises. Toute la machinerie de Scotland Yard est déployée… Dans les rues, la foule stationne, avide de savoir si le ministre mourra à huit heures précises, comme l’ont juré les 4 Justiciers, ces mystérieux inconnus qui se sont donné pour tâche de pallier les insuffisances de la justice des hommes, de lutter contre les criminels qu’elle est incapable de débusquer et de punir, d’éliminer de la surface du globe les parfaites incarnations du mal qui y sévissent en toute impunité.

L’inspecteur tend toujours l’oreille. Big Ben sonne le dernier coup de huit heures. Le miracle se serait-il produit ? Le ministre aurait-il échappé à la menace… Mais, soudain, un cri déchire le silence revenu ! L’inspecteur enfonce la porte et se rue dans le bureau…

Correspondant de guerre, journaliste, écrivain, Edgar Wallace (1875-1932) travailla aussi pour le cinéma aux USA (il fut notamment le scénariste du célèbre film King Kong en 1933). Les 4 Justiciers sont le premier des 90 romans de celui qui, dans les années 1920-1930, fut surnommé en Angleterre « le roi du thriller ».

12,00 

La presse en parle

Ce petit bijou, tout en tension, propose une énigme en chambre close deux ans avant le Mystère de la chambre jaune de Gaston Leroux.
(Olivier Maulin, Valeurs actuelles)

 

Un chef d’oeuvre du genre.
(Thierry Bouclier, Réfléchir&Agir)

 

Wallace était un véritable écrivain populaire, et pas seulement par les chiffres astronomiques de ses ventes. Il l’était aussi par sensibilité personnelle, « libérale » au sens anglo-saxon, mais sa connaissance des hommes et son expérience du journalisme l’empêchaient toutefois de sacrifier à un populisme niais : « Le peuple ! Dieu me protège de sa sympathie, de ses applaudissements, de son insupportable pitié ! » Notons que Rosa Luxemburg, toute spartakiste qu’elle était, ne disait rien d’autre…
(Michel Marmin, Eléments)

Poids 244 g