Marshal Carpentel

Un maire corrompu et vieillissant assiégé par l’opposition dans sa propre mairie. Un commissaire de police psychotique et toxicomane qui règne par la violence et le crime. Un campement d’immigrés clandestins passé par les armes. De jeunes identitaires au profil de coupables idéaux. Une journaliste en quête de rédemption. Un fantôme libanais en exil qui pourrait se lancer sur le chemin de la vengeance.

Si les brutes et les truands pullulent dans une France désindustrialisée et confrontée à la faillite généralisée de ses institutions, les bons s’y comptent désormais sur les doigts d’une main. Et ce ne sont pas les Jeux Olympiques à venir qui risquent de calmer les appétits des vautours qui se pressent sur la carcasse d’une nation en proie au pillage généralisé. Le capitaine de gendarmerie De Rambert aura fort à faire pour tenter de démêler les fils arachnéens qui se tissent autour d’elle dans un chassé-croisé dont l’issue pourrait se révéler fatale à beaucoup.

Après Beyrouth-sur-Loire, Pierric Guittaut signe le western crépusculaire d’un pays ravagé par la mondialisation et le déclassement.

 

Nouvelle voix du polar français, Pierric Guittaut, 47 ans, a publié plusieurs romans noirs à la Série Noire, Equinox et Auda Isarn (Docteur Geikil & Mister Hussard, Beyrouth-sur-Loire).

 

15,00 

La presse en parle

C’est du hardboiled à la française. On pense à Frank Miller et à Mickey Spillane : Beyrouth-sur-Loire ressemble à Sin City, et Carpentel à Mike Hammer, la morale en moins, la corruption en plus. Mais le roman, qui brosse le portrait sans nuance d’une ville sauvage, laissée entre les mains sales d’hommes sans scrupules, dégage une vitalité réjouissante. (…) Le monde décrit est d’ailleurs à peine futuriste, dans sa démence, il est déjà le nôtre.
(Bruno Lafourcade, Eléments)

Guittaut signe un brillant et implacable réquisitoire romanesque sur l’état de mort cérébrale de notre pays, gangréné par de multiples métastases (mondialisation, immigrationnisme, clientélisme, lâcheté et cynisme politicien). (…) Ce roman noir, très noir, achève de faire de lui, vingt ans après la mort de notre ami A.D.G., notre meilleur auteur de roman noir, comme si Simenon et Manchette avaient uni leur palette sombre.
(Réfléchir&Agir)

 

Poids 510 g